Lorsqu’un infirmier ou une infirmière libérale se retrouve dans l’incapacité de travailler en raison d’une maladie ou d’un accident, la question des indemnités journalières devient cruciale pour compenser la perte de revenus. Dans ce cadre, le régime obligatoire de la CARPIMKO entre en jeu. Toutefois, ce dispositif présente des limites qui peuvent inciter à souscrire à une assurance complémentaire, notamment via le contrat CAP AGIPI.

La CARPIMKO et ses limites en termes d’indemnités journalières

La CARPIMKO, en tant que régime obligatoire pour les professions libérales de santé, prévoit une couverture minimale en cas d’incapacité de travail. Cependant, cette couverture s’accompagne de certaines contraintes qui peuvent rendre la situation financière précaire pour un infirmier libéral en arrêt de travail.

En effet, les indemnités journalières de la CARPIMKO ne sont versées qu’après une période de franchise de 90 jours d’arrêt. Cela signifie que dans un premier temps l’infirmière ou l’infirmier concerné percevra en indemnité seulement 50% de la moyenne de ses revenus sur les 3 dernières années par la CNAVPL. Ensuite, le montant des indemnités est plafonné à 55,44 € par jour, ce qui peut être insuffisant pour compenser la perte de revenus, surtout pour des professionnels exerçant une activité libérale avec des charges.

Pourquoi souscrire à un contrat de prévoyance complémentaire CAP AGIPI ?

Face à ces limites, il devient essentiel de compléter cette couverture avec une assurance prévoyance spécifique. Le contrat CAP AGIPI est souvent recommandé pour les infirmiers libéraux car il offre plusieurs avantages considérables par rapport aux autres contrats disponibles sur le marché.

Le premier point clé du contrat CAP AGIPI est qu’il s’agit d’un contrat forfaitaire. Cela signifie que l’assuré perçoit une indemnité journalière fixe, déterminée à la souscription du contrat, sans avoir besoin de fournir de justificatifs sur ses revenus passés ou actuels. Ce fonctionnement est particulièrement avantageux car il simplifie grandement les démarches en cas de sinistre. De plus, il permet d’éviter des déconvenues liées à une éventuelle baisse de revenus au moment de la maladie ou de l’accident, ce qui est souvent le cas dans les contrats dits « forfaitaires » mais qui exigent pourtant la présentation de justificatifs salariaux pour verser les indemnités.

Dans d’autres contrats de prévoyance, bien que ceux-ci se disent forfaitaires, l’assuré doit prouver ses revenus par la fourniture de justificatifs. Cette exigence peut entraîner des retards de versement, voire une réduction du montant des indemnités si le professionnel a connu une baisse de revenus avant son arrêt de travail. Ce n’est pas le cas avec le contrat de prévoyance CAP AGIPI, qui garantit la somme convenue dès la souscription.

Pour les infirmiers et infirmières libéraux, les indemnités journalières versées par la CARPIMKO sont un filet de sécurité, mais elles s’avèrent souvent insuffisantes. C’est pourquoi souscrire un contrat complémentaire de prévoyance, tel que le CAP AGIPI, est une solution particulièrement intéressante. En offrant un versement forfaitaire garanti sans justification de revenus, ce contrat permet de maintenir une stabilité financière dans des périodes difficiles, tout en simplifiant les démarches administratives. Il constitue ainsi un atout précieux pour protéger sa situation financière face aux aléas de la vie professionnelle.

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